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Henri Michel : pas d'équipe type mais 20 bons joueurs

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Henri Michel : pas d'équipe type mais 20 bons joueurs Empty Henri Michel : pas d'équipe type mais 20 bons joueurs

Message  khalidche Mer 12 Déc - 13:11

Ne pensiez-vous pas qu’un keeper comme Fouhami avait une place à prendre au sein de l’équipe?
Je n’ai pas à me justifier de mes choix, que ce soit par rapport à Fouhami ou Chadli par exemple. C’est pour cette raison que les matches amicaux sont organisés. Nous connaissons ces deux joueurs et, si l’équipe a besoin d’eux, ils seront convoqués, vu, d’une part, leur expérience et parce qu’ils ont, d’autre part, disputé beaucoup de compétitions. Mais si, dans ces matches amicaux, je fais jouer des gardiens qui ont besoin de disputer des rencontres sous les couleurs nationales et qui ont besoin d’acquérir de l’expérience, c’est justement pour voir ce dont ils sont capables.
En outre, il faut s’améliorer sur l’efficacité défensive, pour éviter de prendre des buts comme ceux que nous avons encaissés contre le Ghana lors du précédent match amical, ainsi que sur l’efficacité offensive. Il est vrai que nous avons marqué cinq buts en deux matches, mais ce n’est pas une raison pour ne pas travailler son attaque.

Et les point forts de l’équipe ? C’est aussi confidentiel ?
Tout le monde a vu l’équipe évoluer lors de ces deux dernières rencontres amicales. Cependant, nous ne pouvons pas faire un bilan définitif à travers ces deux matches uniquement. Les joueurs ont démontré de bonnes qualités techniques, une bonne construction de jeu. L’équipe a su maîtriser le jeu et non le subir. Elle a montré aussi un jeu compétitif et une grande émulation entre les joueurs.

Le compartiment défensif a fourni un travail plus qu’honorable lors des deux derniers matches. Peut-on imaginer des rencontres sans Talal El Karkouri ?
Quand une équipe défend bien, ce n’est pas uniquement ses défenseurs qui sont concernés mais la totalité de l’effectif. Ceci, d’une part. D’autre part, je ne parle jamais de joueurs individuellement, puisque ce qui importe, c’est le collectif. Nous avons été faibles contre le Ghana avec deux buts sur balles arrêtées. Nous avons rectifié le tir depuis. Contre la France, le premier but est une faute de la défense, le gardien de but en fait partie. Mais ce sont des choses qui peuvent arriver et qui font partie de la vie d’un groupe. Ce n’est pas pour autant que ce gardien de but va faire la même erreur lors des prochaines rencontres.

La ligne offensive a également brillé durant ces deux derniers matches. En êtes-vous satisfait ?
J’ai de quoi être satisfait. Autant j’ai été déçu pour les joueurs suite à la rencontre face au Ghana, deux buts à zéro est un résultat complètement démérité. Contre la Namibie, nous avons fait un match bien, sans plus. Nous avons eu beaucoup d’occasions et nous en avons concrétisé deux. Lors des deux dernières rencontres, nous avons montré que nous pouvions marquer des buts et imposer notre manière de jouer, et c’est une bonne chose.

Vous avez donc trouvé votre équipe type...
J’ai déjà répondu à cette question. Je ne veux pas avoir d’équipe type. Il est plus intéressant à mes yeux d’avoir vingt bons joueurs sous la main. C’est la force des grandes équipes. Sur le plan international, les plus grandes équipes sont celles qui ont un banc de remplaçants de qualité. Encore que je n’aime pas trop ce terme de remplaçants.

La prochaine compétition officielle des Lions de l’Atlas sera la CAN 2008. Quel est votre objectif pour cette coupe ?
Nous ne pouvons pas réfléchir en termes d’objectifs. Les gens nous disent qu’il faut gagner la CAN. Cela voudrait-il dire que les matches que nous avons à disputer n’ont pas d’importance ? Que nos adversaires ne seront pas forts ? Il faut d’abord bien négocier le premier tour. Par la suite, sur un match, les deux adversaires ont leurs chances de passer au tour suivant. Mais avant tout, il faut jouer la Namibie, la Guinée et le Ghana.

La fédération vous a tout de même fixé un objectif à atteindre...
Bien sûr que la fédération a fixé un objectif. Il s’agit de faire le mieux possible et d’aller le plus loin possible. Mais personne ne peut dire aujourd’hui si nous allons gagner et à quel point nous allons progresser dans cette compétition. Qui aurait dit que la France serait championne du monde en 98, surtout après ses débuts dans cette même compétition ? Donner un résultat avant d’avoir disputé la compétition est impossible. Pour revenir aux objectifs, il y a donc la Coupe d’Afrique au cours de laquelle nous allons essayer d’aller le plus loin possible, pourquoi pas la gagner ? Mais il y a aussi les éliminatoires de la Coupe du monde.

Justement, pour les éliminatoire de la Coupe du monde, notre groupe a l’air facile...
Notre premier match sera contre la Namibie. Au-delà de la qualité de cette équipe, c’est le match qui nous permettra de nous positionner dans cette compétition. La Guinée est une équipe qu’il faut respecter énormément. D’abord parce qu’elle se qualifie souvent aux phases finales de la CAN. Ensuite, elle se comporte bien sur le terrain et on connaît la grande qualité de certains de ses joueurs. Pour ce qui est du Ghana, nous savions que cette équipe, sans l’avoir jouée en amical, est une grande équipe. Il ne faut pas oublier qu’ils étaient présents lors de la dernière Coupe du monde. Il y a donc tout à redouter de cette équipe. Mais il est très difficile de parler de cette compétition deux mois avant son lancement. Il pourrait y avoir des défections, de part et d’autre. D’autres facteurs entrent en jeu tels que les conditions climatiques. Nos joueurs s’y adapteront-ils bien ?

La clé du succès alors ?
Gagner tous les matches. Si on savait tout avant, ce serait trop facile. Ce que l’on sait, c’est que si on a la chance et la volonté de gagner les deux matches, cela nous enlèvera une épine du pied.

Qu’est-ce qui, à votre sens, constitue le gros du travail d’ici à la CAN : la condition physique, les automatismes, le respect du schéma tactique, le marquage individuel ou encore la force mentale?
Préparer l’équipe à cette compétition n’est pas une mince affaire. Nous venons de terminer les matches amicaux. Le règlement de la FIFA nous donne le droit de regrouper les joueurs deux semaines avant la compétition. Quatorze jours c’est trop peu pour faire une préparation de qualité. Il va falloir gérer en fonction des joueurs, de leur état, pour ceux qui auront repris après la trêve hivernale, notamment ceux qui jouent en Ukraine. Tous ces facteurs doivent être pris en compte. Il faudrait se concentrer par la suite sur tout ce qui fait le football et une équipe. Il n’y a pas plus de physique que de tactique ou de mental. Ce n’est que vers la fin que j’essaierais de gérer ce tout avec toute l’expérience que j’ai acquise durant les nombreuses éditions auxquelles j’ai participé.

C’est une compétition que vous connaissez donc très bien mais qui n’est pas très appréciée par les clubs européens...
Tout à fait. Mais ce qui est primordial, c’est que les joueurs y participent alors qu’ils sont au top de leur niveau. C’est véritablement plus important. D’un autre côté, la CAN est une compétition très difficile. Nous ne cessons de le répéter, les conditions climatiques sont extrêmement difficiles en cette période de l’année à Accra. Il y fait très chaud. En plus, nous ignorons tout de l’état des terrains. Si les stades officiels sont, paraît-il, en bon état, qu’en est-il des terrains d’entraînement ?

Le tirage au sort a pourtant été clément pour le Maroc puisque ses rencontres du premier tour se jouent à Accra, la capitale du pays !
A priori, les conditions sont optimales. Mais j’attends de constater les conditions de notre séjour. Il ne faut pas oublier que les joueurs devront prendre des cachets contre le paludisme et se faire vacciner contre la méningite. Ce sont des traitements qui peuvent influer sur la qualité de la préparation physique. Ce sont autant de facteurs qu’il n’est pas aisé de maîtriser et c’est pour cela qu’il s’agit d’une compétition qu’il devient de plus en plus difficile de jouer.

Comptez-vous rester fidèle à votre 4-4-2 ?
Je ne suis pas plus fidèle au 4-4-2 qu’au reste. Ce sont des étiquettes qu’on me colle. Il suffit de voir jouer les équipes que j’entraîne pour s’en rendre compte. Au sein d’une équipe, l’organisation tactique n’est pas très importante. C’est l’animation de cette organisation sur le terrain qui prime, bien au-delà des chiffres. Tout dépend des joueurs qu’on a à disposition, de l’adversaire. En tout cas, je ne suis pas un adepte d’un seul schéma.

Comment allez-vous aborder les éliminatoires de la Coupe du monde 2010 ?
Le véritable problème est la modification des qualifications. Lors du premier tour, les premiers des douze groupes, en plus des huit meilleurs deuxièmes, joueront pas la suite la qualification aux phases finales en cinq poules. A priori, le groupe dans lequel nous évoluerons est à notre portée. Ce serait dans la logique des choses mais, là aussi, si sur le plan du football, nous devrions être supérieurs aux autres, nous allons rencontrer de nombreuses difficultés, que ce soit en Ethiopie, avec l’altitude, au Rwanda ou en Mauritanie où les terrains sont synthétiques. Rien n’est aussi facile qu’on peut l’imaginer.

Etes-vous autonome dans votre travail, dans vos décisions ?
Oui. Il n’y a aucune interférence dans mon travail.

Fadoua Ghannam
Publié le : 07/12/2007
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